Les tendances du marché en matière d’achat de biens immobiliers
Le marché de l’immobilier est en effervescence suite à la pandémie. Les tarifs s’envolent dans de multiples villes de taille moyenne, et amorcent une baisse à Paris. Les acheteurs sont séduits par des biens vastes et arborés. Les investisseurs tirent parti de la baisse des taux d’intérêt et peuvent se doter d’un patrimoine immobilier dans les régions et profiter de taux de rentabilité élevés, au-delà de 5 %. Découvrez dans cet article les tendances du marché immobilier en matière d’achat de biens immobiliers.
Tendance 1 : vers une croissance inédite des transactions immobilières
Le marché de l’immobilier connaît un véritable dynamisme, marqué par une activité notable dès la fin du premier confinement, en mars 2020. C’est ainsi que l’année 2021 a revêtu un caractère exceptionnel, affichant 1 182 000 ventes, contre 1 067 000 ventes en 2019. Malgré une baisse prévue en 2022, le nombre de ventes restera significatif, avec près de 950 000 opérations évaluées. Le principal facteur de dynamisme de ce marché est le taux d’intérêt hypothécaire extrêmement bas, malgré une hausse récente. Ainsi, en août 2022, les taux moyens des crédits immobiliers, toute maturité comprise et sans tenir compte des frais d’assurance, sont évalués à 1,82 %, selon les données de l’observatoire du Crédit Logement CSA. Or, concernant le niveau du taux d’usure, qui écarte une partie des foyers du marché du crédit depuis le mois de mai, l’inflation, le durcissement des modalités de crédit et le dynamisme des Français en termes d’investissement immobilier ne risquent pas de fléchir.
Tendance 2: Hausse des prix des maisons
Il semblerait que la pandémie a rebattu les cartes en termes de valorisation de certaines zones et de catégories de biens immobiliers. Le manque d’espace et de végétation est ressenti, et selon la Fnaim, 64 % de la demande immobilière à l’horizon 2021 concerne les maisons. Les logements ont progressé de 6,5 % au plan national en un an, selon les études, tandis que les prix des appartements n’ont augmenté que de 4,7 %. Les investisseurs se dirigent vers les villes intermédiaires, en particulier à la périphérie des grandes métropoles. » En périphérie de la métropole lyonnaise, et à partir du second semestre 2020, les Lyonnais ont orienté davantage leurs recherches vers des localités de moins de 3 500 habitants, implantées dans les départements voisins (Isère, Ain, Loire), dans des espaces plus verts et vraisemblablement plus accessibles financièrement.
Tendance 3 : les investisseurs en régions
Ce marché intéresse même les investisseurs qui ne possèdent pas encore de biens immobiliers. Il s’agit de jeunes locataires qui habitent encore dans les métropoles et qui souhaitent de manière croissante se doter d’un capital immobilier. Ici aussi, le levier du crédit immobilier bat son plein et ces acheteurs visent des biens en région afin de réaliser des gains importants. Au rang des villes les plus appréciées, citons Mulhouse, où, conformément au dernier rapport de la Fnaim, les taux de rendement locatif brut atteignent 8 % en moyenne. En seconde place, Limoges, avec ses 6,8 % de taux de rentabilité locative brute en moyenne, représente aussi un placement attrayant. Finalement, Saint-Étienne occupe la troisième marche du podium avec une rentabilité locative brute de 6,6 %.